lundi 29 juin 2020

Chronique "S.P.A.M.M tome 1: la secte sang bornes" de Rémy Provost






Paru le 06 juin 2019


140 pages


Young Adult/Paranormal/Humour noir









Synopsis :


À peine arrivé à sa nouvelle école dirigée par des fous, Morgan fait la connaissance de Valérie et Jean-Charles qui l'entraînent malgré lui dans un manoir habité par des vampires et autres joyeusetés. Ils ignoraient toutefois que Pythagore, leur professeur de maths psychopathe, allait être de la partie...


Mon avis :

Ce court roman est destiné à un public jeune et averti à la recherche d’un style sans pudeur, avec un vocabulaire simple mais cru et peu châtié.
L’auteur nous invite à suivre Morgan, nouvel arrivant dans un collège au fonctionnement délirant afin d’en accentuer le côté improbable.

On y fera la rencontre d’un directeur pour le moins abjecte et prenant un certain plaisir à torturer les jeunes délinquants qui lui sont envoyés. Mais aussi Pythagore, ce professeur pour le moins angoissant et qui n’hésite pas à dégainer son arme face à des élèves récalcitrants.

Au milieu de ce contexte loufoque, Morgan malgré lui intégrera le S.P.A.M.M (Société de Protection Anti Monstres et Mutants) dirigé par Valérie et son frère Jean-Charles, ayant été élevé par une meute de chien pour ensuite être adopté par les parents de Valérie.

L’auteur nous fera évoluer dans une suite d’évènements tous plus dingues les uns que les autres. Attention, humour à ne pas prendre au sérieux !

J’ai été décontenancée à la lecture de ce roman …. La narration m’a fait beaucoup penser à une bande dessinée style manga, qui aurait été beaucoup plus adapté au style d’écriture.
L’auteur joue beaucoup sur l’humour noir/scatologique, les clichés et tout ça emballé dans un langage que beaucoup de jeunes emploient
Le personnage de Jean-Charles m’a posé problème : Durant tout le roman, l’auteur le dépeint comme un personnage ayant une déficience mentale et très souvent des termes non adaptés sont mentionnés pour faire appel à lui. De plus, les dialogues de Jean-Charles sont écrits phonétiquement pour souligner son retard, ce qui ne rend pas la lecture facile.


Je pense qu’une mise en page sous style de bande dessinée et non de roman aurait été plus adapté.

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