lundi 25 mai 2020

Chronique "Une agate rouge sang" de Frédérick Maurès






Paru le 28 novembre 2019 chez ELP Éditeur

224 pages

Fiction/Histoire/suspense












Synopsis :


Dans un petit village, quelque part en France, Marie-Louise, une vieille dame presque centenaire, disparaît en léguant à celui qui s’occupe de son jardin, Mathieu Lambert, un appartement qu’elle possédait à Paris et qui est demeuré inoccupé depuis 1943.

Mathieu ne sait pas pourquoi il a hérité ce bien et va découvrir petit à petit les composantes du passé de sa bienfaitrice et, par voie de conséquence, de son propre passé.

Construit à partir d’une succession d’allers-retours dans le temps, à différentes dates clés du passé, Une agate rouge sang tient le lecteur en haleine du début à la fin en lui permettant de démêler progressivement le fil de l’intrigue, chaque chapitre apportant une pièce supplémentaire à la reconstitution du puzzle.


Mon avis :

L’auteur nous invite à suivre en tête à tête Mathieu Lambert, la septantaine, habitant Saint-Grappin et dont la vie, somme toute ordinaire, est centrée sur ses relations pour lesquelles il se donne corps et âme.

En ce mois de mai 2017, il pleure la disparation de sa chère Marie-Louise, une proche voisine qu’il connaît depuis sa plus tendre enfance, une femme qu’il a longtemps admiré, un modèle de bonté, une femme qui lui a montré plus d’affection que sa propre mère.

Suite au décès de Marie-Louise, Mathieu hérite d’un appartement sur Paris, inhabité depuis 1943 et dont il n’a jamais eu connaissance.
Le périple de Mathieu commence par une question : Pourquoi moi ?

I
l s’en va le découvrir à travers des témoignages, des lettres retrouvées dans cet appartement et des souvenirs de Marie-Louise.
Comme le cheminement logique permettant de trouver une solution à une question, l’auteur fait des aller-retours fréquents entre les souvenirs présents et passés.
L
ui qui pensait tout connaître de cette adorable vieille dame ira de découverte en découverte. Mais qui était réellement Marie-Louise ?

L’auteur nous immerge dans une période gravée à tout jamais dans l’histoire du monde, la seconde guerre mondiale ….
J’ai longtemps eu des a priori sur les livres, même fictif
s, touchants à la guerre car l’horreur, l’inhumanité qu’elle dépeint est réelle. Néanmoins avec sa plume douce et poétique, on se laisse transporter sans résistance dans un enchaînement d’émotions mêlant tristesse, joie, colère et surprise.


Avec une intrigue et une fin qui met du baume au cœur, cette lecture n’a été lâchée qu’une fois la dernière ligne terminée …. 

samedi 23 mai 2020

Chronique "Azmel Tome 1: La porte du temps" de Laura Whilem






Paru le 25 novembre 2016

172 pages


Young Adult/Fantastique/Romance









Synopsis :


"Imaginez-vous perdre vos deux parents en même temps ? Imaginez que vous soyez obligé de recommencer votre vie à zéro, nouvelle ville, nouveau lycée, nouvelle famille...
Imaginez ensuite que vous découvriez dans un excès de colère que vous avez la faculté de déplacer les objets avec la seule force de votre pensée et que vous n'êtes pas seul à faire partie des forces supérieures.
Imaginez que vous ressentiez les battements de cœur d'une personne inconnue dans votre poitrine lorsque vous la croisez... Comment réagiriez-vous si au premier contact physique, une douleur terrible vous plongeait dans l'inconscience ? Comment feriez-vous pour gérer un amour interdit, renforcé d'un sortilège par vos ancêtres des centaines d'années avant votre venue au monde ?
Imaginez-vous que la vie que vous meniez jusqu'ici n'était qu'une illusion destinée à cacher votre vraie nature des forces du mal..."
Deux familles que tout oppose. Un sortilège prononcé il y a plus de 400 ans par les Chefs de Clan de l’une d’elle afin de ne jamais se mélanger… « Azmel », créé pour se protéger fini par devenir un calvaire lorsque Léna et Rick, issus de ces clans, tombent amoureux.
Mais leur histoire de famille est bien plus compliquée que ce qu’ils savent déjà. Ils vont découvrir des forces qu’ils n’imaginaient pas exister et se heurter à la frustration la plus violente qui soit : ne pas pouvoir se blottir dans les bras de l’amour de sa vie. Car, ils en sont conscients, au plus profond de leur âme : ils sont faits l’un pour l’autre, que leur famille le veuille ou non.
Leur amour va subir bien des épreuves, des histoires de lycée en passant par les drames familiaux, sans oublier la Porte du Temps qui rappelle à Léna que ses pouvoirs ne font que grandir et qu’elle ne sera peut-être pas capable de gérer la puissance qu’elle lui insuffle.
Les démons et les élus devront s’unir contre d’autres forces plus violentes. Seulement y arriveront-ils ? L’amour de Léna et Rick sera-t-il assez fort ?


Mon avis :


Azmel, « La porte du temps » est le premier tome d’une trilogie. L’auteure nous emmène dans un roman rédigé à la première personne et nous invite à nous plonger dans le monde de Léna, jeune adolescente dont la vie a vacillé en quelques mois à peine. Le décor est planté : Comme dans beaucoup de saga destinée au plus jeunes/adolescents, une héroïne tourmentée se retrouvant seule et essayant de se reconstruire. Anéantie par la mort soudaine de ses parents, Léna se voit devoir recommencer une nouvelle vie avec sa tante Éléonore qui n’avait pour ainsi dire plus de contact avec ses parents et ses 2 cousines Andréa et Jamie …. Nouvelle vie dit : nouveau lycée, nouveaux amis ….

Léna est dépeinte comme une adolescente quelque peu taciturne, discrète et têtue jusqu’au jour où dans un accès de colère elle se découvre des dons de télékinésie ….. A la suite de cela, les légendes ancestrales lui sont contées, car Léna et sa famille font partie des « Élus », des êtres appartenant à une famille vivant depuis des siècles, dotés de pouvoirs et ayant un but : protéger la porte du temps … Si ces « Élus » sont des êtres de lumières, de facto leurs opposants sont les démons …..

A cela s’ajoute un sortilège irrémédiable qui interdit les Élus et les Démons de tomber amoureux et de ne pouvoir se toucher sans se faire de mal…

Léna semble accepter son sort, jusqu’au jour où elle fait la connaissance de Rick, ce jeune garçon toujours entourés de ses frères et qui dégage un tel mystère, un je ne sais quoi qui attire Léna dès son premier regard …. Mais qu’en est-il si l’être dont vous tombez éperdument amoureuse se révèle être un démon ? Léna risquera t’elle de se brûler les ailes et est-elle prête à mettre la vie des siens en danger pour cet amour qui de prime abord est impossible ?

Intentionnellement, je n’en dévoierai plus, j’avoue que ce type d’histoire à l’eau de rose entremêlé de fantastique n’est pas un répertoire que j’affectionne au quotidien, mais la plume légère de l’auteure permet de se prendre au jeu et de se demander ce qu’il adviendra de Léna et de Rick …..

Cette trilogie a été écrite à destination de la petite sœur de l’auteure, afin de lui donner le goût de lire ... Ce roman est très facile d’accès et plaira dès le plus jeune âge grâce à sa description des personnages, les mots/le vocabulaire employés et sa fluidité globale.

On y découvre aussi beaucoup de petites références, clins d’œil faisant penser à « Charmed », série emblématique des années 90, ainsi qu’à la saga « Twilight » par son personnage principal.

samedi 16 mai 2020

Chronique "Salamanca" de Alexis Arend






Date de parution : 29 août 2016

293 pages


Thriller/Fantastique/horreur












Synopsis : 

Une ancienne route abandonnée, au cœur d’une inquiétante forêt...
Le seul murmure du vent pour rompre le silence et la solitude la plus absolue…
Une ville à la consonance étrange, perdue au milieu de nulle part…

Que feriez-vous si vous n’aviez aucun souvenir de la façon dont vous avez atterri en un tel endroit ?
Que feriez-vous si le seul choix qui se présentait à vous était de vous rendre dans cette ville isolée ?
Que feriez-vous si vous découvriez ce que cache réellement cette ville ? Ce qui s’y dissimule dans l’ombre ?
Seriez-vous alors capable de résister au déferlement de folie et de terreur ?
Et surtout, seriez-vous capable de faire face à l’effroyable vérité ?

Quels que soient les choix que vous serez amené à faire, prenez bien garde à ce qu’aucun d’entre eux ne vous mène à SALAMANCA…



Mon avis :


L’auteur débute son roman avec un retour en arrière, dans les années 50 qui de prime abord paraît anodin mais qui sera crucial dans le rôle de cette histoire.

Nous revenons ensuite au présent : 5 protagonistes, 5 histoires différentes, 1 seule route qui les mènera tous à Salamanca.

  • Andrew, acteur dans une série ayant fait fureur il y a un peu plus de 10 ans se réveille sur cette nationale, sans vraiment se rappeler comment il y est arrivé. Sa magnifique Roadster se trouvant dans un fossé, il remettra cette perte de mémoire à une commotion.

  • Tessa, jeune mère quant à elle se réveille à la nuit tombée sur cette route trempée et ayant en tout et pour tout une nuisette en coton sur le dos. Le vent et les bruits étranges émanant des bois entourant l’obligeront elle aussi à marcher plusieurs kilomètres.

  • Christopher et Eleanor, jeune couple de retraités, se retrouveront bien malgré eux sur cette nationale après s’être réveillés à l’intérieur d’un bus scolaire désert et pour le moins étrange.

  • Irwin, la soixantaine bien tassée, et prospecteur pour la vente de télécopieurs lui se retrouvera à un arrêt de car sur la nationale. Pensant la sénilité le gagner, il ne se posera pas trop de question sur son arrivée.

Tous se retrouveront à Salamanca, un hasard ?

Salamanca, semble de prime abord une petite ville prospère, de ces petites villes coupées du monde et dont tous les habitants se connaissent et font partie de la même famille. Les étrangers y sont très souvent malvenus et épiés du coin de l’œil … Mais Salamanca et ses habitants renferment de bien sordides secrets, il est encore tôt pour le découvrir ….

Peu à peu et malgré leurs différences, les 5 personnages vont s’allier contre Salamanca et ses habitants. Ils vont tenter de s’enfuir de cette ville dont la terreur est palpable, une sensation de gêne est omniprésente, ils se sentent observés, voire traqués non par les habitants uniquement, mais par de ces choses que l’on ne peut forcément ni voir ni toucher ….


L’auteur nous emmène doucement dans cette atmosphère angoissante lorsque l’on découvre que la voiture, le bus scolaire et l’arrêt d’autocar ayant servi à Andrew et ses amis « d’atterrir » sur cette route sans limite ont simplement disparu ….

Mais que se passe t’il donc à Salamanca ?

Volontairement je n’en dirai pas plus sur l’histoire, Salamanca est de ces romans dans lequel il faut se plonger yeux fermés sans trop en lire sur la quatrième de couverture.

Il est le second roman d’Alexis Arend que j’ai découvert il y a peu. J’ai eu un coup de cœur pour son dernier roman « le nombre 77 » et de nouveau je me suis ramassée une claque.

Alexis Arend joue énormément sur la détresse psychologique ce qui transforme ses écrits non pas en roman d’horreur pur et dur où le sang, les meurtres sont monnaies courantes, il nous emmène dans un monde angoissant, durant lequel le cerveau cogite et ne peux s’empêcher de vouloir en savoir plus….

Je suis littéralement restée bouche bée devant ce scénario si bien ficelé et durant lequel je suis passée par diverses émotions : l’angoisse, la colère, l’empathie, les larmes ….

Des personnages intrigants voire attachants, une ambiance teintée de noir et une dimension inattendue font de ce thriller horrifique un roman haletant et dans lequel l’immersion est quasi instantanée.
Alexis Arend a créé un roman atypique par sa façon de narrer, qui n’est pas orientée mais toujours nuancée. A l’aide de sa plume, il nous fait réfléchir sur la limite mince entre le bien et le mal.

Une intrigue et une fin ne pouvant laisser de marbre.






vendredi 8 mai 2020

Chronique "L'enfer vivait ici" de Ludovic Metzker

 



Date de parution : 08 mai 2020

250 pages

Thriller/Fantastique/Horreur












Synopsis :


Trois amis d'enfance font l'acquisition d'une vieille maison de la banlieue berlinoise.
Après plusieurs mois de travaux elle est devenue un magnifique gîte.

A l’heure où leurs femmes accueillent les premiers clients, Karl, Marc et Farid se rendent
à deux cents kilomètres de là.
Une ancienne gare suscite leur intérêt.

Une porte qui claque et qui refuse de s’ouvrir.
Une ombre entrevue dans un miroir.
Des graffitis, des chants d’hier...


« Il est temps qu'elle finisse ce qui a été commencé ! »


Mon avis :

Avec un roman ayant pour titre « L’enfer vivait ici » … il est inutile de préciser que l’auteur nous emmène dans un monde d’horreur avec un soupçon de fantastique et pour trame de fond des faits historiques connus de tous.

Le roman débute avec la découverte des divers protagonistes. Les personnages principaux : trois couples d’amis parmi lesquels trois hommes, amis de longues dates et tous trois architectes, prennent plaisir à racheter de vieilles bâtisses afin de les rénover et les revendre. Avec leur nouvelle acquisition, l’intention est différente : ils souhaitent transformer en gîte un ancien hôtel abandonné afin que leurs femmes en soient les gérantes. L’hôtel se trouvant dans la banlieue berlinoise et alimentant diverses légendes au sein du pays.
Une gare obscure est intégrée au lot. Comme les petits caractères en fin de contrat, ils auraient du y prêter plus attention ...

Les travaux terminés, le gîte est inauguré. Nous ferons la connaissance de divers clients venus passer un week-end relaxant …
L’auteur fait monter la température en se décidant à scinder l’horreur en deux parties parallèles. Les trois amis, la nuit de l’inauguration partiront satisfaire leur curiosité du côté de la gare, laissant derrière eux leurs femmes et clients. Ces derniers connaîtront eux aussi d’heure en heure les secrets que les murs ont gardés des siècles passés….

Le prix de leur acquisition défiant toute concurrence cachait effectivement plus qu’ils n’auraient pu imaginer … Ils ont réveillé l’’Enfer qui vivait ici ...
Je suis restée pantoise à la découverte de cette histoire qui allie horreur et faits historiques. Nous sentons dans la plume de l’auteur sa passion pour décrire les faits qui ont marqués l’histoire et qu’il revisite en y ajoutant sa propre touche d’horreur supplémentaire. Le contexte étant bien décrit, il est très et parfois trop facile de s’imaginer les abominations qui se déroulent. Je reste juste un peu sur ma faim quant à la description physique des personnages. Je me serais immergée totalement si l’auteur avait approfondi cela en détail.
Si comme moi vous êtes curieux, ce roman ne sera lâché qu’une fois la dernière ligne terminée.

Et maintenant, oseriez-vous vous rendre dans un gîte sans connaître l’histoire de ce lieu et les secrets peut être terrifiant qu’il renferme



mardi 5 mai 2020

Chronique "Le Mange Mystère" de Juliette Dezuari





Date de parution initiale : 15 avril 2020 (reportée en vue de la crise sanitaire)

92 pages

Fantastique/horreur


Synopsis :

Dissimulé dans l’ombre des coquelicots, il patiente.
Il guette le moment propice.
Lorsque vous l’entendez, il est déjà trop tard.
Des années ont passé depuis sa dernière attaque, mais il est bel et bien de retour et plus affamé que jamais. Les habitants du village le savent : aucun secret ne pourra lui échapper.
Qui pourra lui résister ?



Mon avis :

L’autrice plante son décor de manière poétique, avec le coquelicot. Fleur o combien belle et attirante. Je ne peux m’empêcher de penser à ce proverbe : « Il n’est aucune beauté qui n’ait sa tâche noire. Même le coquelicot, au cœur porte la sienne, que chacun peut voir » Ce coquelicot se révèle être l’antre du mal, sous ses airs flamboyant. Le repère du Mange-Mystère, monstre au trait inimaginable qui se rassasie des secrets en tuant ceux qui refusent de les dévoiler.
La nouvelle se coupe en 3 parties portant le nom d’un protagoniste de l’histoire.

  • Adeline : C’est avec elle que l’autrice nous emmène dans ce début d’histoire. Attirée par ce coquelicot unique ayant percé la neige, elle se laissera envahir par la quiétude procurée par cette fleur, mais il sera trop tard, « Il est revenu ».
  • Amélie : Dans cette seconde partie, l’autrice nous emmène dans le passé et nous fait voyager à divers moment de la vie d’Amélie, personnage emblématique de l’histoire. Cette partie pour moi est celle qui a eu le plus d’impact au court de cette nouvelle. On y découvre la perfidie du Mange-Mystère qui se complaît à s’insinuer dans les esprits. L’illusion y occupe une grande place,
  • Markus et Carl : Retour au temps actuel avec 2 personnages qui ne sont autre que Markus, le petit ami de la première victime du Mange-Mystère et Carl le Shérif du village. A chaque retour du Mange-Mystère son héro, ils se mettront en quête d’exterminer cette chose se nourrissant des secrets.

Une fois de plus je n’irai pas plus loin dans l’explicatif de peur de dévoiler l’intrigue.
Je suis restée sur ma faim. N’étant pas adepte des nouvelles j’ai regretté le manque d’informations sur les personnages. Il m’a été impossible de les visualiser, ce qui pour moi m’empêche de m’immerger dans une nouvelle ou un roman, tandis qu’on en découvre beaucoup sur leurs traits de caractère ainsi que leurs forces et faiblesses.
Le Mange-Mystère lui aussi n’a pas été beaucoup développé.

Mais, l’’ambiance que l’autrice a voulu installer est somme toute interpellante. Elle aborde avec des mots simples diverses thématiques qui font réfléchir et que je ne mentionnerai pas car la nouvelle étant très courte, il est important pour le lecteur de les découvrir par soi-même. La fin a été brève mais une question subsiste : Seriez-vous prêt à garder vos secrets aux dépends de la vie des proches qui vous entourent ?

lundi 4 mai 2020

Chronique "Le nombre 77" de Alexis Arend





Date de parution: 04 janvier 2020

Thriller/Fantastique/Horreur


280 pages









Synopsis :


« Une malédiction peut-elle se perpétuer durant des millénaires ?

Alors qu’il pensait être parvenu à retrouver un semblant de vie paisible après la perte tragique de sa fille, Terence Dale, barman ordinaire d’une petite ville perdue de l’Arizona, voit son existence basculer le jour où lui parvient une mystérieuse lettre.
Une lettre ne comportant que le logo d’une île étrange et un nombre, le nombre 77.

Désormais hanté par ce nombre, Terence devient la proie d’hallucinations effroyables et de terrifiants chuchotements dans l’obscurité. Nuit après nuit, cauchemar après cauchemar, l’île l’appelle…

Peut-on échapper à la folie en plongeant tête baissée dans les ténèbres ? »


Mon avis :


A travers ce roman, nous accompagnons Terrence Dale, dans une aventure de style thriller/épouvante psychologique.
C’est un personnage d’une quarantaine d’année, solitaire et qui malgré le fait d’avoir des amis à ses côtés se met à distance. Il se bat contre ses propres démons. On découvre un homme saigné à vif depuis la perte tragique de sa fille 5 ans auparavant et le divorce d’avec sa femme peu après l’accident.
Nous le suivons dans sa déchéance psychologique après avoir reçu une bien étrange lettre qui en tout et pour tout ne comportait que le logo d’une île et ses initiales ainsi que le nombre « 77 »….. cette mystérieuse missive déclenche un cataclysme et les horreurs s’enchaînent pour Terrence : Tout autour de lui, les personnes qu’il croisent …. revêtent des visages hideux dignes des plus grands films d’horreur, hallucinations auditives, cauchemars durant lesquels l’île est omniprésente. Il semble perdre peu à peu la raison, jusqu’au jour où il se décide à mener son enquête afin de retrouver cet endroit dont il a pour seule référence 2 initiales.

Ses recherches aboutiront et le voyage au cœur de l’enfer se précisera.

Il accostera sur une petite île dont les habitants sont au tout et pour tout au nombre de 2000, sans compter leurs comportements étranges. Et ce qui devait arriver arriva : suite à la venue de Terrence, les éléments vont se déchaîner pour faire place à une succession d’aberration, d’horreur, de suspens ….

Je ne souhaite pas m’avancer plus dans l’explicatif de l’histoire au risque de spolié une intrigue qui m’a tout bonnement tenu en haleine.

Ce roman de 280 pages à été dévoré en l’espace de 2 jours. Après m’y être lancée, je ne savais me détacher tant je tenais à connaître la suite. L’auteur installe une intrigue basée sur un suspens psychologique et non de l’horreur pur où se mêle bain de sang à chaque page, il a su me tenir en alerte et dans un état de suspens dont je raffole. Il a su planter le décor et détailler les personnages d’une façon si légère que leur représentation mentale était simple à se faire et ceci permet de s’immerger encore plus dans le roman.

Le dernier auteur à avoir su me tenir en haleine de la sorte, n’est autre que Mr Stephen King, c’est vous dire à quel point ce Roman, « Le nombre 77 » a été une très bonne lecture. La fin de l’intrigue est tout simplement percutante !